ISCIS

ISC INFORMATIQUE SERVICE

Création en 1982 par Didier Bloch
Fermeture en 2002

L’ISCIS est créée au début des années 80 pour apporter un soutien et une assistance informatique aux étudiants. L’ISCIS aide à la mise en place du matériel informatique dans les associations, elle offre d’autre part, tous types de services aux élèves de l’ISC : conseils, aide à la réalisation de documents, impression de rapports…

En conséquence, elle a pour but de familiariser les étudiants avec l’informatique, la mise en pratique des connaissances acquises, l’élargissement des possibilités d’accès à l’ordinateur, la banalisation de l’utilisation du matériel informatique et enfin l’aide aux associations. En interne, le premier souci de l’association est de rendre les ordinateurs accessibles à tous. Eux qui viennent peu à peu remplacer les traditionnelles machines à écrire et à encre, il s’agit alors de diffuser les nouvelles technologies.

Le département qui développe le service aux associations se diversifie avec la conception d’ouvrages de communication sur l’école. Dès 1986, elle met en page le Yearbook (livre qui retrace les évènements marquants de l’année avec des photos), le fichier des anciens rédigé par Anciens, ou les annales de concours Hermès destinées aux prépas. L’association offre des services au corps professoral de l’ISC : elle fournit aux enseignants des documents dactylographiés leur permettant d’illustrer leurs cours, elle propose aussi des cours sur Macintosh à l’attention des étudiants.

Dès 1989, l’ISCIS apporte une maintenance aux associations qui s’équipent d’ordinateurs. Elle gère leur comptabilité, met en page tous les bilans prévisionnels et définitifs (notamment avec le logiciel de comptabilité Maestria). L’ISCIS propose également du matériel informatique en hardware et software à la vente.

Les étudiants peuvent également bénéficier de plusieurs services mis à disposition par l’association : utilisation du parc informatique en dehors des heures de cours, réalisation de CV, réparation de leur matériel informatique ou encore stage de formation pour optimiser l’utilisation de leur ordinateur. Dès 1995, l’ISCIS crée des cartes photocopieuses, elle distribue aussi 200 applications Borland.

Le service de vente de matériel informatique se tourne vers les entreprises dès 1992. Cette année là, l’association apporte un grand éventail de services comme la formation aux logiciels les plus utilisés ou la vente de matériel à prix préférentiels, un mensuel gratuit est également distribué à 300 entreprises pour leur formation. L’ISCIS commercialise également des prestations : le service après vente, la recherche de matériel à prix attractifs… Le parc informatique et la maintenance se développent, surtout durant l’année 1999, ce qui permet de multiplier le chiffre d’affaires de cette branche par 5. Ce service aux entreprises s’effrite par la suite.

L’ISCIS est également à la pointe de la technologie et dans la seconde moitié des années 90, elle se lance dans Internet et la PAO. Elle récupère le département Art of Pub qui était association en 1997 et qui a pour but de fournir des créations d’affiches ou de plaquettes pour les autres associations. Elle crée également le département Web’Art qui réalise des sites Internet pour le compte d’associations ou d’entreprises. Ce département devient association à part entière en 1998.

Dès 1999, alors que l’activité de l’association a toujours été le service aux étudiants, elle se tourne vers l’événementiel. Elle décide d’organiser un salon du multimédia chaque année en parallèle de son activité de service informatique.

« L’ISC Entertainment Show » (ou Salon du Multimédia) est le premier salon qui réunit l’Internet, les jeux vidéo, la bande dessinée et l’animation. Ces thèmes sont rassemblés sur 3 axes installés à chaque étage : les expositions (où les détaillants et les éditeurs présentent leurs derniers produits softwares), l’animation (avec des diffusions sur grand écran des avant-premières de dessins animés japonais, concours de jeux vidéo et bandes dessinées), et le salon des dédicaces où l’on peut rencontrer des auteurs connus et assister à des conférences sur le développement de l’Internet et la conception des produits multimédias. Le salon est interactif avec des concours de dessins, de déguisement et de jeux vidéo sur écran géant. Le thème de l’An Mil autrement appelé l’heroic-fantaisy est représenté avec une fresque géante et la mise en place d’un concours de dessins sur ce thème. De nombreuses avant-premières sont proposées à la fois pour les jeux vidéo, les dessins animés japonais et les nouveaux produits d’animation. Un Cosplay est aussi organisé : c’est un défilé de mode où chacun présente des déguisements de personnages de bandes dessinées.

En décembre 2000, l’ISCIS renouvelle l’expérience aux salons de l’Espace Champerret et organise le premier « Salon ISC de l’Imaginaire » qui conserve la même ligne directrice : jeux vidéo, informatique, Internet, BD et cinéma d’animation avec un thème supplémentaire : le jeu de rôle. Le but est de réunir sur un même site les professionnels et le public concernés par le marché des loisirs ludiques. Le salon est avant tout interactif car les visiteurs peuvent participer à des animations telles que karaoké de générique de dessin animé, tournoi de jeux vidéo, jeux de rôles, concours de bandes dessinées, d’Internet et de costumes… Les spectateurs peuvent aussi assister à la projection de 30 films d’animation. Concernant l’happening, la première journée d’exposition est réservée aux professionnels. L’association organise également une Remise de Trophée ISC de l’Imaginaire. La soirée de clôture se déroule en présence de journalistes, professionnels et organisateurs.

La seconde édition du Salon ISC de l’Imaginaire a lieu en 2001 à la Grande Halle de la Villette. La surface est doublée face au succès et à la forte demande des professionnels et des participants. Aux axes de la première s’ajoutent la littérature et le cinéma. Le thème général de ce salon est « le Steampunk », un genre spécifique de littérature fantastique où la société serait figée dans le XIXème siècle alors que la science aurait évolué normalement. Des concours d’illustration sur le thème du Steampunk sont donc organisés, le concours de doublage est également une nouveauté du salon mais aussi l’ultime concours de jeux vidéo pour les qualifications de « The Tournament ». Les animations se multiplient : concours de montage et de peinture Mangas, concours de nouvelles (rédaction d’une nouvelle fantastique de cinq pages). La remise des Trophées ISC de l’Imaginaire a lieu durant la dernière soirée, avec les récompenses de la meilleure BD, du meilleur Manga, du meilleur jeu de rôle, du meilleur jeu vidéo, du meilleur roman fantastique de l’année écoulée.

Le salon est une réussite : on compte 10 000 visiteurs mais cela ne suffit pas pour rentabiliser la location de la Grande Halle de la Villette malgré une bonne campagne de communication au niveau régional et national, avec 3 films en avant première et plus de 50 auteurs sur le salon. Les pertes considérables s’élèvent à plus de 100 000 €, record pour une association de l’ISC, ce qui entraîne la dissolution de l’association. Aussitôt, l’activité informatique est reprise par Game ISC, preuve que ce secteur en plein développement est indispensable aujourd’hui.

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