VOYAGE D'ETUDE

Création en 1985 par Mylène Baranes
Fermeture en 1991

Le Voyage d’Etude est une activité qui existe depuis longtemps au sein de l’école. Son principe est simple : organiser un voyage à caractère économique et culturel dans un pays étranger dont le choix est déterminé en début d’année scolaire par les membres de l’association, ceci dans un but de faire connaître l’ISC, d’assurer sa promotion et de développer ses activités. Déjà en 1975, des voyages d’études sont organisés par le BDE. En 1985, cette activité trouve pour la première fois un véritable statut d’association.

La première année consiste au montage d’un voyage qui a lieu pendant les vacances de Pâques 1986 pour une durée de dix jours. L’association choisit la Tunisie et ce pour plusieurs raisons : c’est à l’époque un pays en voie de développement dont la France est le premier partenaire commercial et avec laquelle elle entretient des liens historiques qui constituent un patrimoine commun. Le voyage couvre 4 aspects : tout d’abord un objectif d’études qui consiste à trouver des créneaux d’échange entre les entreprises françaises et tunisiennes. Ensuite, sont au programme des visites d’entreprises tunisiennes qui constituent le fer de lance de l’activité locale ou qui ont un intérêt particulier. Un objectif culturel également au travers des rencontres prévues avec l’école d’administration nationale de Tunis et l’Institut des Hautes Etudes Commerciales de Carthage. Enfin, pour joindre l’utile à l’agréable, les étudiants font du tourisme avec la visite du Musée Bardo, des ruines de Carthage, des souks ou encore du port de Sidi-Bou-Saïd… Ce premier voyage est une réussite et les 40 participants reviennent enchantés.

Cependant, afin que le projet soit viable à long terme, il faut le recadrer pour qu’il ait un véritable intérêt pour l’ISC et pour les entreprises. Le Voyage d’Etude est désormais un voyage ayant pour but principal la réalisation d’études de marché à l’étranger pour les entreprises françaises désirant s’y implanter. Parallèlement à cela, l’association décide de choisir définitivement un pays pour s’y spécialiser. Le choix s’est porté sur un pays qui intrigue tout particulièrement l’Europe : le Japon. Rebaptisée Voyage d’Etude Japon, l’association devient donc un intermédiaire entre les entreprises françaises et leur futur partenaires japonais. Son travail se découpe en deux phases : premièrement rechercher en France les entreprises intéressées pour confier des études commerciales au Japon et ensuite effectuer un séjour sur place pour les réaliser. Dès 1987, l’association réalise des études pour Lotus, Anbar et Moët & Chandon. L’année suivante, après 1500 entreprises contactées de septembre à mars, 7 entreprises confient leurs études à 10 étudiants pour un chiffre d’affaires de 110 000 F (16 800 €).

En 1990, après trois voyages au Japon, l’association commence à avoir un carnet d’adresses important et de nombreux contacts avec des importateurs du pays. L’association diversifie son offre et propose désormais aux entreprises non seulement des études de marché mais aussi des études de concurrence, des études quant au choix du réseau de distribution ou une simple intermédiation commerciale qui permet de consolider des relations déjà entamées. Voyage d’Etude Japon devient alors une agence professionnelle en matière d’export et change de nom une nouvelle fois pour devenir ISC Japon Consultant.

En novembre 1990, l’association organise le « Cojapex 90 » à l’Hôtel Hilton. Ce séminaire sur le thème « Exporter vers le Japon : les clés de la réussite » traite du système économique et commercial japonais dans son ensemble. C’est l’occasion de rencontrer des responsables export de grandes entreprises nationales et des dirigeants de PME dont la motivation commune est l’exportation vers le Japon. Il permet ainsi de trouver des clients pour le voyage qui a lieu en fin d’année.

En interne, l’association organise « Une soirée nommée désir » avec l’Iscope et la Centrale d’Achat le 22 février 1990 à la Main Jaune ou chacun doit se déguiser en stars. Elle est reconduite au même endroit l’année suivante toujours avec l’Iscope.

Fin 1991, l’association a de plus en plus de mal à trouver des clients car l’engouement pour le Japon semble être un peu passé de mode. Le nombre d’études baissant, les frais de déplacement jusqu’au Japon ne sont plus rentables. L’association cesse alors définitivement son activité.

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